Les flammes dansaient joyeusement.
Elles embrassaient les murs, réduisaient en cendre les arbres.
Tuaient sans relâche les oiseaux, insectes et touts êtres vivants.
Tuer. Tuer. Tuer.
Était-ce là leurs raison de vivre?                                                                  N'avaient-elles pas d'âme?
Aucune pitié ?
Les Faucheurs, les Parques, les Dieux de la morts
Ils ne devaient pas être très loin.
Ils devaient être contents eux aussi.
A emporter dans leurs passages
Des âmes
Qui ne demandaient qu'à vivre,
Qui ne demandaient
Qu'à voir pour la dernière fois
La lumière du soleil
Avait d'être engloutit
Dans les ténèbres
A jamais

« Je n’en peux plus.... Je suis ....désolée. »
Et elle s’effondra, le dos contre un arbre et les jambes sur l’herbe. Personne ne saurait qu’elle serait morte. Personne n’aurait l’idée de venir la chercher au fin fond d’une sombre forêt. Personne. Elle avait toujours été seule. Toute seule.
  Cette étrange guerre lui avait permit de rencontrer des personnes formidables.  Mais ils étaient tous partit. Pour toujours.
A une certaine époque, elle avait pensée qu’ils reviendraient par revenir.  Revenir.... Mais personne ne revenait de la bataille. Seuls quelques uns  y échappaient, mais ils étaient ensuite traités inhumainement, comme des ennemis de l’Etat... C’était soit mourir au front, soit mourir par les mains de son propre employeur. Dans les eux cas, on mourrait affreusement.
  L’Etat, selon elle, était un stupide système qui était régit par un homme de la pire espèce. Personne ne savait comment il était arrivé au Pouvoir. Une chose est sure, il n’avait pas gravit les échelons honnêtement. Peut-être avait-il usé de la corruption ou même fait un coup d’Etat ?
Sa grand-mère lui avait expliqué que ça n’avait pas toujours été comme cela. Qu’avant on élisait un Président, et que les gens pouvaient donnés leurs avis sans être fusillé sur la place publique. Mais le pays était entré en guerre. Profitant de la surprise générale, un homme prit le pouvoir. Il s’autoproclamait : « le Roi ».
La jeune fille l’avait surnommé le roi de cœur, en référence à la reine de cœur dans Alice aux pays des merveilles.
Enfin, au bout de quelques heures interminables, la mort commença à l’emporter. « Ҫa y est.... je vais...enfin...partir...». Soudain, elle entendit un craquement. Elle se redressa sa tête bien tant que mal pour voir, malgré que sa vue se voilait petit à petit, d’où venait ce bruit.  Reconnaissant une forme humaine, elle prit un poignard et le mis à la hauteur de sa poitrine, lame pointer dans le vide. « Pourquoi personne ne me laisse mourir en paix » pensa-t-elle avant de réaliser que c’était contraire à son souhait, qui était d’être entouré. « Parfois, être à l’article de la mort peut nous faire penser des choses... idiote ».

« Mérites-tu de vivre ? »
Cette question m’avait été posée maintes et maintes fois. Toujours, je répondais la même chose. Mais aujourd’hui, le jour de mon anniversaire, j’hésitais. Beaucoup.
Au fil du temps j’avais pris conscience de mes erreurs. Peut-être trop tard. Pendant longtemps elles avaient ponctuées ma vie. A cause de cela, j’avais perdu des personnes  auxquelles je tenais.
Je n’avais pas connu le bonheur. Pas à l’état pur.
Pour moi, mon existence n’était que folie, mensonge et tristesse. Elle m’avait été volée.
Mais tout ceci allait enfin prendre fin.
« Vas-tu répondre ? »
Tout mon futur reposait sur ma réponse. Oui ou non. Et là, une question me traversa l’esprit : « Ai-je droit à un futur, alors que j’ai volé des vies ? » Non...
« Alors ? »
Mes bourreaux perdaient patience. Je remuais la tête de gauche à droite pour leur signifier ma réponse. Non...
« Je te condamne, toi Charlotte Grimm, criminelle de haut rang, à la mort par le bûcher. »
Des anciens souvenirs refirent surface. Ils me montrèrent des cadavres, et moi, au milieu d’eux, traçant sur le sol un as de Piques. Ma signature.
Je me souviens que j’avais aimée ça. Le sang, l’odeur de la mort, les cris de douleurs. J’en avais tués vingt-trois. Vingt-trois victimes....
Ils m’attachèrent sur le bûcher et firent du feu.
« Je ne veux pas mourir ! »
Les flammes dansaient devant mes yeux emplit de larmes.
 « Adieu. »

   Les lettres, les mots dansaient, tourbillonnaient devant ses yeux clairs. Ils étaient de cette couleur si belle, si spéciale. Parfois d’un bleu pâle, parfois de la couleur des épis de blé encore vert, ou bien d’un gris nuageux, ils vous donnaient l’envie de vous plonger dedans pour l’éternité.
   Sa plume noire frôla le doux papier en émettant ce bruit si particulier qu’aime entendre le plus avisé des écrivains.
  Les mots, les phrases se placèrent dans son esprit, l’histoire prenait forme peu à peu au fil de l’écriture.
   Un professeur, de lettre surement, était courbé au-dessus d’elle, pour la surveiller, pour la conseiller. Il lui faisait de l’ombre, cachant la lumière et réveillant l’obscurité.
   Et enfin, lorsqu'il manqua de l’encre, lorsque la bougie fut consumé toute entière, le récit fut terminé.