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 Hide and Seek

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MessageSujet: Hide and Seek   Hide and Seek Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:36

Bonjour, c'est Sonia ! "Hide and Seek" est une de mes histoires en cours d'écriture et que je poste sur un autre site "Wattpad" sous un autre pseudo. Cette histoire est écrite par mes soins et j'espère qu'elle vous plaira ! Aussi, âme sensible à s'abstenir !

Thème : Fantastique / Horreur / Amitié / Amour / Cache-Cache / Jeu / Survie / Démon


Hide and Seek HideandSeekForum_zps950da401


Résumé :


10... Une existence effacée.
9...
8... Un secret sanguinaire.
7...
6... Une seconde chance inespérée.
5...
4... Une flamme d’espoirs.
3...
2... Un destin désespéré.
1...
0... Un cache-cache mortel.


Dernière édition par Sonia Nevermind le Mar 11 Nov - 16:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Prologue Ensanglanté   Hide and Seek Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:38

Prologue Ensanglanté

La jeune adolescente courra à travers un couloir, jetant des regards furtifs en arrière, espérant échapper à sa poursuivante. Elle trébucha sur le cadavre d'un ancien camarade. Elle cria d'horreur. Elle pleurait. Elle se releva, pensant s'enfuir de cet enfer. Sans savoir où elle allait, elle prit la gauche et s'arrêta pour reprendre son souffle. Prise par ses émotions, la lycéenne tomba à genoux, la main devant sa bouche, tremblant de tous ses membres. Les minutes s'écoulaient lentement quand une voix familière l'interpella dans la pénombre.

- Lyz...! Je t'ai enfin trouvé, s'écria-t-il essoufflé en se rapprochant de son amie.

La prénommée Lyz se sentit soulagée : son précieux ami n'était pas mort. Un léger sourire illumina son visage fatigué pendant une fraction de secondes, quand elle se crispa. Là, une personne, cachée dans l'ombre, en attendant le bon moment. Lyz voulut prévenir son ami, mais sa gorge se noua et les mots ne purent sortir. Sous ses yeux ébahis, la tête de son ami d'enfance s'envola. C'était trop tard. La tête finit sa course sur le carrelage blanc, en roulant contre le mur beige. Le corps du malheureux défunt s'effondra à terre dans un bruit sourd, une flaque de sang encore chaud se formant autour du cou, coupé net.

- Trouvée ! Murmura la jeune meurtrière.

Lyz, ne pouvait plus bouger, paralysée par la scène atroce qui se déroulait devant ses yeux. Elle sut que son heure arriva. Ses yeux ne reflétaient plus que la peur, la folie, le désespoir. Son cœur était brisé, son esprit embrouillé. Perdant tout espoir, elle finit par dire ces mots :

- C'est un mauvais rêve... Oui, un cauchemar ! Hahaha... Malise, Ryan, Alie et les autres ne sont pas morts ! Hahaha... Je vais me réveiller, vivre un demain ordinaire, aller au lycée avec Alie, m'amuser avec mes camarades de classe, dormir en cours, revenir chez moi pour passer du temps avec mes parents, me disputer avec mon idiot de frère et dormir en attendant une nouvelle journée avec le même quotidien... Oui... Forcément... Tout est clair... Rien de tout ça ne peut se produire... Rien...

Elle enfouit sa tête dans ses mains. Elle ne pouvait pas regarder cette atroce réalité en face. Une main se posa sur son crâne, à droite. Lyz la sentit, petite et douce.

- Trouvée, grande sœur, s'exclama la voix avec un large sourire qui n'allait pas avec son physique.

Ce fut le dernier souvenir, de la lycéenne, jouant à un jeu enfantin, un jeu éternel, un cache-cache mortel.

La poursuivante, riant de l'état de la perdante, senti une personne la rejoindre. Elle appris qu'un dernier joueur se cachait encore. Ils virent soudain à travers une fenêtre sale du bâtiment des hommes, habillés en noir rentrer avec des enfants sur le dos. Les deux jeunes meurtriers se réjouirent devant ce spectacle, annonçant une nouvelle partie, passionnante et amusante.
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MessageSujet: Chapitre Un   Hide and Seek Icon_minitimeMar 11 Nov - 16:48

Chapitre Un


Dans une salle minuscule, loin des regards indiscrets, se trouvait une entité à part entière. Enchaînée à un mur en fade, les yeux dissimulés dans l'ombre, vivant une vie effacée. Ne connaissant désormais que les ténèbres, ses sentiments disparurent de son cœur noirci par la solitude éternelle. L'entité se nommait Rika, plus connu sous le nom de « Fille des Enfers ». Pour la première fois depuis des années, ses oreilles entendirent le grincement d'une porte métallique. Un sourire sans émotions apparut sur son visage pâle.

- Porteuse Démoniaque numéro 145 ou puis-je dire Rika alias Fille des Enfers. Je vous déclare libre. Vous pouvez partir de la cellule blanche pour reconstruire une vie d'Humains. Avant toutes choses, je dois vous préciser quelques points sur votre seconde chance. Dorénavant, vous serez une lycéenne de seconde dans un lycée privé dans une ville près de notre base. On vous paiera le logement ainsi que vos études pour un temps illimité. Concernant la nourriture, il n'y aura pas de problème pendant quelques semaines, après cela, vous devez vous débrouiller à gagner de l'argent pour continuer à vivre sainement. En cas où, si quelques chose de grave se déroule, nous aurons l'autorisation de vous abattre. Est-ce bien claire, mademoiselle Rika, demanda une voix grave et roque.

La concernée, ne croyant pas un mot de cette déclaration, resta sans voix. Ne trouvant pas les mots, elle resta silencieuse. Son interlocuteur ordonna à ses hommes d'enlever les chaines qui l'ont gardée prisonnière durant une éternité, ainsi que le bandage qui la privait de sa vue depuis des années. La jeune fille tomba à terre, incapable de bouger ses membres, en clignant des yeux des milliers de fois. La sensation du froid sur ses jambes la fit trembler. Elle contemplait ses mains dans tous les sens. Rika finit par lever la tête et vis un homme d'une quarantaine d'années avec l'allure d'un scientifique : une blouse blanche et d'une cravate rouge feu, un pantalon noir avec des chaussures de même couleur. Ses cheveux gris étaient en bataille. Il avait un nez crochu et de grosses poches sous ses yeux marron noisette. Des rides lui parcouraient tout le visage.

- Lève-toi, ordonna l'homme avec aucune compassion.

Elle acquiesça lentement et essaya de se lever en s'aidant de ses bras. Toutefois, à chaque tentative, elle finit par retomber sur le sol. L'homme soupira par pitié et sortit un petit objet de la poche gauche du pantalon en murmurant des mots incompréhensibles. Il se rapprocha de la jeune adolescente en détresse et prit son bras droit brusquement. Rika se laissa faire, en le regardant bêtement, la tête sur le côté, ne comprenant pas la situation. Le scientifique planta l'objet sur son bras et des picotements traversèrent sur son corps.

- Désormais, tu seras capable de bouger chaque membre de ton corps, déclara-t-il en enlevant l'objet.

Le scientifique se retourna vers la porte avant de dire :

- Suis-moi. Tu pourras me poser des questions pendant le trajet.

La Porteuse se leva silencieusement. Ses souvenirs revinrent peu à peu, des bons comme des mauvais. Ils marchèrent dans un long couloir blanc comportant des portes métalliques alignées sur les murs. À côté, des plaquettes grises avec des numéros différents selon la cellule. Rika marcha derrière le scientifique, n'ayant aucune idée du lieu où ils vont, elle préféra de ne pas poser la question. Les couloirs furent étrangement silencieux, pas un bruit, rien.

- Tu n'es pas très bavarde, hein ? N'as-tu pas de question à poser ?

Il n'adressa aucun regard vers elle, continuant à marcher devant lui, comme un robot automatisé.

- À quoi je ressemble, demanda-t-elle honteuse, ne souvenant plus sa propre apparence.

Le son de sa propre voix la surprit, n'ayant pas l'entendu durant des lustres. L'émotion monta vers ses yeux, des larmes s'écoulèrent lentement sur ses joues, ne comprenant pas, elle s'essuya avec la manche de son haut gris.

- Pour cette question, tu le verras par toi-même, ça sera plus simple.

Rika ne répondit rien, marchant sur le couloir interminable, elle se cogna sur le dos du scientifique. La jeune fille recula en frottant son front, il se retourna vers elle, une seringue à la main.

- Je suis désolé, on m'a donné l'ordre de faire ça. Ne t'inquiète pas, ce n'est pas dangereux, ça va juste t'endormir, rien de plus, avoua-t-il en s'avançant vers elle, qui se laissa faire.

Je ne vous le laisserai pas faire !

Une voix résonna dans son crâne, une douleur atroce vint de son cerveau, perdant tout contrôle de son propre corps. Ses yeux violets se transformèrent en rouge écarlate, son visage devint d'une pâleur extrême, des ailes aiguisées et ensanglantées sur les pointes sortirent de son dos. Le démon se réveilla, voulant protéger sa porteuse du danger. Cinq hommes arrivèrent et l'encerclèrent, le scientifique, quant à lui, accouru vers elle en essayant de la piquer avant la transformation complète.

- Maudit démon, s'écria l'homme avec rancœur. Ne va pas gâcher son unique chance de sortir !

- Sortir, répéta le démon en parlant avec la bouche de sa porteuse. Je suis peut-être un démon, mais je ne suis pas idiot pour me faire croire ses sottises ! Tout ce que vous voulez, c'est de servir d'elle comme un cobaye de laboratoire ! Je ne vous laisserai pas faire, Docteur Tomachi !

Docteur Tomachi ria à grand éclat avant de poursuivre la conversation :

- Un démon qui défend sa porteuse ? C'est la scène la plus lamentable que je n'ai jamais assistée ! Tant pis, je dois utiliser la manière forte, attrapez le corps de Rika.

- Vous croyez vraiment que des simples humains pourraient m'arrêter ? Foutaise !

Tout à-coup, un cercle bleu apparut sur le sol, en s'illuminant, celle-ci entraîna la chute de Rika. Une force inconnue, mais éminente paralysa le Démon, Rika, qui assista à la scène depuis le départ, se manifesta pour de bon. En se concentrant, elle réussit à reprendre esprit, toutefois, ce fut trop tard, Docteur Tomachi réussit son coup, en emportant son âme dans un sommeil manuel.



*****


La Porteuse numéro 145, cligna ses yeux de nombreuse fois, en grattant ses paupières grossièrement. Elle se redressa, regardant tout autour d'elle. Elle fut dans une voiture, à l'arrière de celle-ci.

- Bien dormis, demanda une voix à l'avant de la voiture.

Rika remarqua qu'une vitre noire sépara de la voix à elle.

- Où suis-je ?

- Dans ma voiture. Tu descendras de celle-ci et tu pourras faire une nouvelle vie. Le monde extérieur est à ta portée, profite-en.

Rika ne dit rien en regardant ses pieds. En réfléchissant, une voix résonna dans sa tête.

C'est un type louche !

Tu sais, Akio, tu crois que je pourrai être une humaine normale ? Vivre normalement, comme tout le monde.

Je n'ai plus envie de retourner dans cette cellule blanche !

Moi non plus, et puis, c'est notre seule chance de le retrouver.

Voilà une bonne pensée ! N'oublie pas que je te suivrai n'importe où.

En même temps, où veux-tu aller ? Tu es prisonnier dans mon âme, je te rappelle.

J'aimerai tant retrouver ma liberté...

Après cette conversation avec son Démon, Akio. Rika ouvrit la portière et sortit de la voiture, d'aussitôt, le véhicule partit en route. La Porteuse, paumée, resta sur place en observant l'environnement. En face d'elle, se trouva une maison à deux étages avec un petit balcon au deuxième étage, de couleur blanc et un toit en tuile rouge bordeaux. Une clôture beige entoura celle-ci et sépara des maisons voisines. En avançant vers la maison, elle mit une main dans sa poche, et remarqua une clé grise. Devant la porte marron, la clé rejoignit sa serrure.

- Prêt, murmura Rika à voix basse.

Je suis avec toi.

En une main, Rika poussa la porte, annonçant sa nouvelle destinée. Ses yeux brillèrent en éclat, son excitation augmenta, elle mis un pied, pour la première fois, à l'intérieur d'une vraie maison.


*****


Rika passa l'entière journée à contempler tous les recoins de la maison, ce qui mit Akio exaspérer par son attitude. Toutefois, il comprenais les émotions de sa porteuse, passer des années en cellule ne fut pas très joyeux, être couper du monde, dégrada sa santé mental, et surtout, être la seule de sa lignée, la brisa éternellement. Rika pris une longue douche, en savonnant son corps de haut en bas, en découvrant sa nouvelle corpulence d'une jeune fille de seize ans.

Elle mit une simple chemise blanche et une culotte bleu ciel comme pyjama et alla sur le balcon. La lune brilla sur le ciel ténébreux, le soleil se coucha en attendant une nouvelle journée et les étoiles scintillèrent magnifiquement. Rika ferma ses paupières, laissant le vent nocturne caresser ses longs cheveux noir corbeau. Soudain, la voix de son Démon, murmura dans ses oreilles, un petit avertissement.

Ils nous surveillent, Rika...

Qui ?

Akio ne répondit pas, un silence mortel pesa dans sa tête, ce qui ne plaisait pas à Rika. Elle insista, encore et encore, mais son Démon ne répondit point, laissant sa Porteuse dans la confusion la plus totale.

Tu es chiante.

Ce fut la dernière phrase d'Akio, Rika échappa cri de frustration, en allant dans sa chambre, se dirigeant vers son lit pour s'endormir comme un petit enfant. Sous sa couette, un mince sourire se dessina, son rêve inespéré se réalisa, dormir sur un vrai lit.  

Prépare-toi, le décompte a sûrement commencé.
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MessageSujet: Re: Hide and Seek   Hide and Seek Icon_minitimeMer 12 Nov - 14:57

Chapitre Deux


En observant les nuages d’affilée, l'herbe fraîche sous le dos, je fermais mes paupières lentement. Soudain, un liquide gelé coula sur mon visage. Surpris, je me relevai et vis une petite fille, les mains sur ses deux hanches, en m'observant avec fureur. Un sourire malicieux se formait sur mes lèvres et je courrais vers sa direction. Celle-ci s'enfuit en rigolant. J'aime le son doux de sa voix et j'aime l'embêter pour le plaisir.

Elle s'arrêtait de fatigue et se retournait avec un large sourire.

- Quel jour nous sommes, demanda-t-elle avec impatiente.

- Mardi, répondis-je comme si ce fut la question la plus idiote qu'on m'avait posé.

- Je m'en fou du jour ! Aujourd'hui, c'est le jour de ma mort !, s'exclama-t-elle avec un sourire qui n'allait pas à son allure.

Des corbeaux s'envolèrent dans le ciel bleu infini, annonçant ce jour funeste. Une journée qui changea mon destin éternellement.

*****

Le professeur lui fit signe d'entrée. En rentrant dans la classe, Rika se plaça à gauche de celui-ci. La pièce était d’une taille moyenne en ayant les murs blancs et le sol en parquet. Les tables étaient disposées en trois rangés avec deux tables sur chaque colonne. Le tableau blanc était sur le mur de derrière, avec écrit « Bienvenue » en gros et de couleur bleue. Le bureau du professeur se trouvait en face des élèves, sur celle-ci, il n’y avait rien de spécial, juste des papiers éparpillaient partout sur la surface du bureau. À la droite, se trouvaient des fenêtres fermaient et à sa gauche, un mur avec deux portes coulissantes, une porte pour l’avant et une autre pour l’arrière de la classe.

- Présente-toi, ordonna-t-il chaleureusement.

- Je suis Rika Nidory. Je suis ravie de vous rencontrez, dit-elle en s'inclinant.

- Bien, il y a une place libre à gauche de Kathy.

Il pointa une place vide au fond de la classe, côté porte. Rika alla vers celle-ci en marchant doucement, en remarquant que ses futurs camarades la suivaient du regard.

Assise sur sa nouvelle place, Kathy ne lui adressait aucun regard. Sa voisine avait les cheveux d'un blanc neige et des yeux rouges écarlates. Elle porta le même uniforme que Rika. Une jupe bleue marine, une chemise blanche avec un nœud rouge et une veste de la même couleur que le bas puis, des collants noirs transparents avec des chaussures noires. Rika ne prêtait aucune intention au cours puisque celle-ci était en avance à propos de ses études. Un avantage et un inconvénient, puisqu'elle s'ennuyait à ne rien faire.

Alors, on s'amuse ?

Tais-toi, j'écoute le professeur là.

Tu t’ennuies, n’est-ce pas.

Ça ne te regarde pas. Et puis, ils m’ont inscrit dans un lycée privé, je ne pouvais pas refuser d’y aller...

Rika ?

Quoi ?

Non, rien...

Rika soupirait par le comportement de son Démon. En faisant semblant d'écouter le professeur, elle écrivait automatiquement le cours d'Histoire-Géographie, sa matière préférée.

*****

Lors de la pause-déjeuner, Rika allait sur le toit de l'école. Assise au sol, le dos contre la grille grise qui la séparait du vide. Les rayons du soleil s’infiltraient sous ses paupières, le vent frais chatouillait ses cheveux noir corbeau. Une voix inconnue l’interpella. À contrecoeur, la Porteuse ouvrit ses yeux. Une fille ayant de longs cheveux violet indigo et des yeux violet zinzolin l’accueillait avec un large sourire.

- Tu dois être la nouvelle, Rika, c’est ça ?

Rika hocha la tête de haut en bas, confuse qu’une humaine conversait avec elle. Celle-ci remarquait que la jambe gauche de l'humaine était couverte par des bandages blancs jusqu'au genou.

- Je suis Mikan, on est dans la même classe. J’espère qu’on deviendra de grandes amies, s’écria-t-elle en s’asseyant en face de Rika.

La Porteuse ne sortait aucun mot, étonnée par la personnalité de la prénommée Mikan. Une fille énergétique et dynamique. N’ayant pas l’habitude d’échanger des mots avec d’autres personnes à part Akio, elle se sentit nulle.

- De grandes amies, répéta Rika avec un ton étonné.

- Oui ! On se partagera pleins de souvenirs, allez à la plage, au karaoké, faire une promenade nocturne et manger des glaces durant l’hiver. On s’échangera tous nos secrets, on parlera de garçon mignon et sexy, on fera des pyjamas partys ! Ça sera l’amusement garantit pendant toute l’année !

Cette fille est tout le contraire de toi. C’est amusant.


En préférant d’ignorer le commentaire d’Akio, Rika semblait plus perdue qu’avant.

- Je suis désolé, s’excusa Mikan précipitamment. Je t’ai sûrement plus embrouillé ! C’est juste... Tu n’as pas l’air d’être très bavarde et sociable, alors voilà... Désolé, je ne voulais pas te juger ou quoi que ce soit ! C’est que parfois je parle sans réfléchir à mes mots ! Héhéhé...

Mikan semblait réfléchir et son visage s’éclairait pendant une fraction de seconde.

- J’ai une idée ! Tu viens avec moi, dit Mikan en prenant la main de Rika et en l’entraînant avec elle.

En pleine confusion totale, la Fille des Enfers nageait dans un sentiment complètement inconnu. La main de Mikan était chaude, tandis que Rika était gelée. Celle-ci soupirait et se cognait contre une personne et lâchait automatiquement la main de la fille dynamique.

- Je suis désolée, s’excusa Rika en reculant.

- Ce n’est rien, répondit une voix féminine avec un ton neutre.

Tiens, on t’a trouvé plus froide que toi Rika, tu devras être ravie par cette nouvelle.


La personne en question fut Kathy. Celle-ci partit dans une autre direction. Rika la regardait partir, en pleine fascination sur celle-ci. Un air mystérieux planait sur sa camarade. Une voix venant de derrière l'interpella. Surprise, la Porteuse secouait sa tête et se dirigeait vers sa camarade énergétique.  

- Je suis désolé si Kathy agit comme ça ! Elle a été toujours une fille seule et neutre, mais elle est vraiment gentille si elle fait des efforts, dit Mikan gentiment.

- Tu n'as besoin d'être désoler pour ce comportement.

- Tu as peut-être raison. Allez vient !

Les deux adolescentes se dirigèrent vers l'extérieur du lycée en allant vers un supermarché. Elle se trouvait non loin du lycée, à côté d’un petit parc vert et d’un bâtiment fade. La marque était écrite en grand et un néon sur l’avant du supermarché. Des habitants de la ville rentraient et ressortaient de celle-ci avec ou sans un sac à plastique. Rika, en pleine fascination, observé les portes automatiques s’ouvrir et se renfermer : elle trouva ça amusant. Les deux filles rentrèrent à l’intérieur et se dirigèrent vers le rayon de nourriture. Mikan choisissait son déjeuner en chantonnant une chanson douce. Ne sachant pas quelle nourriture choisir, Rika restait plantait au milieu du rayon, en regardant sa camarade. La Porteuse jetait des regards furtifs autour d’elle, et décida d’attendre son amie dehors. Elle prévenait Mikan et sortit du supermarché.

Dehors, Rika cherchait un lieu pour s’asseoir. Sans faire attention en face d’elle, celle-ci se cogna contre une inconnue –encore une fois-. En reculant, elle remarqua que ce fut Kathy, une nouvelle fois.

- Je suis encore désolée, s’excusa Rika en s’inclinant rapidement.

- Tu devrai faire attention la prochaine fois, répondit Kathy simplement en s’en allant vers le parking du supermarché.

- Attends, dit Rika en courant vers celle-ci. Je pourrai te poser une question ?

- Tu viens de me poser une question, c’est idiot. Pourquoi poser des questions stupides, alors que la réponse est encore plus stupide ? Je trouve ça chiant, le monde est chiant. Je préfère être seule, dans ma bulle, mon monde imaginaire, tranquille dans un coin, sans que personne ne m’emmerde de parler de sa vie, alors que je m’en fou complètement de la personne. Tu sais, on me dit souvent que je suis une coincée, mais je m’en fou des avis de ces personnes. Ils sont vraiment cons, ils ne sont même pas capables de faire de bon argument pour mon propre être. De plus, je n’aime pas les bruits qui me cassent les oreilles, surtout lorsque mes parents se disputaient pour une raison stupide, du bruit pour rien. C’était désagréable, heureusement que mon oncle est venu me sauver. Je déteste parler, ça gaspille de l’énergie et ma salive pour rien. C’est chiant, déclara-t-elle en parlant rapidement en faisant des gestes étranges et inutiles.

Quoi... ? Pour une personne, qui n’aime pas parler, je pense qu’elle bavarde énormément, beaucoup trop à mon goût...


La Fille des Enfers restait sans voix, étonné par Kathy... La bavarde respirait un bon coup avant de continuer.

- Pose-moi la question, s’exclama Kathy en revenant avec un ton neutre.

Rika revenait à l’esprit et devenait très gênée par la personnalité étrange de Kathy.

- Je voudrai savoir la raison de ta solitude.

- Je n’aime pas les personnes, ils sont chiants et parlent pour rien, répondit-elle en soupirant.

- Je vois. Je suis désolée de t’avoir pris du temps.

- Ce n’est pas grave.

Kathy repartit en silence et Mikan arrivait au loin avec un sac en plastique en criant le prénom de notre protagoniste. Rika se retournait vers son interlocuteur en laissant Kathy partir de l’autre côté du parking.

- Tiens, des nouilles, s’exclama-t-elle avec un large en sourire en me tenant un sac. Ça sera notre symbole de notre nouvelle amitié !

Tu es sûr de toi, Rika ? Tu sais très bien que cette histoire va mal se terminer.

Akio... Je sais que mon histoire ne sera pas un « Happy End », mais je veux vivre comme une humaine, pour la dernière fois, avant que cela recommence.

- J’aime les nouilles, avoua Rika en prenant la nourriture avec un sourire sincère.
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MessageSujet: Chapitre Trois   Hide and Seek Icon_minitimeDim 30 Nov - 20:39

Chapitre Trois


Un silence plaisant s’installa à son plus grand bonheur...

- R... ?

Soudainement, une voix lointaine résonna dans ses oreilles endormies...

- Réveille-toi !

En ouvrant ses paupières à contrecoeur, elle vit une silhouette dans son champ de vision.  

- Akio, murmura Rika en se relevant pour se frotter grossièrement ses yeux.
- Akio ? C’est moi, Mikan !

La corpulence de son amie s’éclaircit. Celle-ci portait l’uniforme scolaire.

- Où sommes-nous, demanda Rika en baillant.
- Tu te trouves dans une classe. Tu t’es endormi lors des cours de maths, répondit-elle en soupirant.

Rika observait la pièce. Elle ne remarquait personne, ses camarades de classe étaient partis. À travers les fenêtres, le soleil disparaît pour laisser un ciel orange, jaune et rouge.

- Rika, tu viens ? Il est l’heure de rentrer à la maison, s’exclama Mikan en se dirigeant vers la porte coulissante.
- J’arrive.

En prenant son sac de cours, celle-ci accourut vers sa nouvelle amie. Les deux filles marchèrent dans divers couloirs vides pour atteindre la sortie du lycée. Celles-ci s’échangèrent des rires, des informations personnelles et des rumeurs croustillantes. À l’extérieur, un vent doux soufflait sur le ciel multicouleurs, des chants oiseaux résonnaient au loin. En marchant sur un chemin peu fréquenté, les maisons de diverses formes et couleurs les entouraient.

- Au fait, Rika. Qui es Akio, demanda Mikan avec un regard interrogateur.
- Un ami, répondit Rika avec une douleur inexplicable au cœur. Oui... C’est ça... Un vieil ami...
- Comment ça ? Un vieil ami ?
- Je...

Les mots se coincèrent dans sa gorge, les pensées se bousculèrent dans sa tête, une souffrance invisible s’attaqua au niveau de son cœur et dans son cerveau. Son être se brouilla pour laisser un souvenir venant du néant.
*****


Les étoiles scintillèrent merveilleusement sur le ciel du néant, la lune fut cachée par les nuages malicieux, les lucioles illuminèrent la forêt ténébreuse. Une chaleur désagréable régna dans la chambre, dans la minuscule pièce grise de tristesse. En soupirant, je descendis de la chaise en bois pour m’asseoir sur le seul meuble disponible, un lit en métal noir avec un matelas blanc sans couverture. Des voix de divers ton résonnèrent à travers la seule fenêtre minuscule en ayant des gros barreaux gris foncé. La tête sur le matelas gelé, les jambes contre la poitrine, j’attendis sans attendre. La faute poignarda silencieusement mon âme, les regrets s’accumulèrent en explosant ses larmes invisibles.

Combien de temps étais-je ici ? Une année ? Un mois ? Trois semaines ? Deux jours ? Une soirée ? Le temps était-il si important ?

Soudainement, la porte métallique s’ouvra. Alerté, je me redressai en marchant vers la sortie de cet enfer familier. Un homme d’une quarantaine d’années se trouva en face de moi. Il fut vêtu de vêtement noble, son visage fut flouté par l’obscurité du couloir infini. Cet homme intimidant me parut gigantesque à cause de ma petite taille. Cette différence fut injuste !

- Tes excuses, jeune fille, dit l’homme avec une telle froideur qui me glaçait le sang.
- Je m’excuse, père. Cela ne se reproduira plus, s’excusais-je en ayant un regard vide de sentiments envers celui-ci.
- Cela t’apprendra de ne plus enfreindre la règle impardonnable. Quelle est la règle, déjà ?
- L’amitié est strictement interdite.
- Bien. Désormais, ton ancienne jeune amie ne se souvient plus de ta piètre existence dans sa vie.

Je hochais la tête en accord avec sa phrase, le cœur lourd, les larmes aux yeux. Allais-je être seule pour l’éternité, vivre dans cette solitude détestable ? Était-ce que je voulais ? Était-ce ma destinée ?
Aidez-moi...

*****


Les larmes inexplicables s’écoulèrent lentement sur son visage pâle. Rika s’arrêta de marcher, le corps lourd du passé oublié. Mikan remarqua ses pleurs et prit ses mains.

- Je suis désolée... Je n’aurai pas dû poser ses questions... Ne pleure pas, je déteste voir les personnes en pleurs, déclara Mikan le regard triste en nettoyant ses larmes.
- Ce n’est pas de ta faute...
- Si, ça l’est, s’exclama son amie avec une pointe de colère contre son propre être.

Un petit rire sortit de Rika à cause de l’attitude de sa chère amie. Celle-ci fit mine de bouder. Rika caressa brusquement sa chevelure violette.  

- Merci pour tout, Mikan, murmura Rika avec une voix douce.
- Tu as dit quelque chose, demanda-t-elle en remettant ses cheveux en place.
- Rien... On avance ? Je voudrai dormir.
- Tu es vraiment une flemmarde !
- Bien sûr, ce n’est pas de ma faute si je suis fatiguée à cause du déménagement d’hier.
- Pfff...

Les deux filles marchèrent sur le chemin du retour, le chemin du destin inconnu.
*****


Arriver chez elle, Rika fit directement ses devoirs. Étrangement, son démon ne donna aucun signe de vie. En laissant ce petit détail de côté, Rika profita de ce moment pour terminer son devoir de mathématiques. Après le dîner, la Porteuse prit une douche et se changea en pyjama bleu ciel. Dans son lit, son regard fixait sur le plafond blanc, la nostalgie prit le contrôle de ses émotions.
Une belle nuit pour se souvenir.

Akio ? Tu es toujours vivant ?

Bien sûr, où veux-tu que j’aille ?

Je te trouvai très silencieux durant cette journée.

J’étais fatigué, rien de grave.

Comment un démon peut être fatigué ?

C’est vexant ! Ce n’est pas parce que je suis un démon, que je ne ressens pas le besoin de dormir !

Ah bon ? C’est comme ça... Je vois...

Enfin bon. Bilan de ton premier jour au lycée ?

Les cours sont ennuyants, mais les personnes sont vraiment gentilles...

Surtout, Mikan, hein.

Quoi ? Tu es jaloux ?

Moi ? Jaloux ? Jamais !

Je prendrai ça pour un « oui ».

Tu es chiante.

Un mince sourire se dessina sur ses lèvres. En tournant son corps vers le côté gauche de son lit, Rika fermèrent ses paupières lentement.
Bonne nuit, Akio.

Bonne nuit... Fait de bons cauchemars... Et souviens-toi du passé impardonnable...

*****


Caché dans les profondeurs des ombres, en attendant les résultats espérés, ils surveillèrent les divers écrans. Ceux-ci montrèrent des informations des futures victimes de leurs expériences mortelles. La salle était d’une taille moyenne et de forme ronde, de couleur grise claire, seul des néons blancs éclairaient la pièce froide. La technologie régna sur cette salle, les meubles furent principalement des bureaux noirs pour les claviers et autres gadgets technologiques. Une femme brune d’une trentaine d’années était vêtue d’un simple short noir, un débardeur gris avec une blouse blanche en ayant son nom et prénom sur un petit badge qui se trouvait sur sa poitrine droite et des bottines noires. Dans un silence pesant, un détail troublant l’inquiéta fortement.    

- Il y a un problème, monsieur, déclara une femme en tapant sur le clavier, le cœur en stresse.
- Comment ça, demanda un homme à lunette noire en se dirigeant vers celle-ci.
- Je n’arrive pas à trouver les informations sur une personne, monsieur. C’est comme si, son existence avait été effacée de ce monde, monsieur.
- Qui est-elle ?
- Mikan, monsieur.
- Nom de famille ?
- Inconnu, monsieur.

L’homme fixa la photo de la prénommée Mikan, celle-ci avait un sourire éclatant. Après réflexion, un rire sournois sortit de la bouche de celui-ci.

- Qu’en est-il du compte à rebours, demanda-t-il avec un sourire sadique.
- Vingt-deux jours, huit heures et trente secondes, répondit la femme, fatiguée de tous ces évènements.
*****


Dans l’obscurité décisive, les mains attachèrent par-derrière, les jambes tremblant par la mort. En s’enfermant son être sur elle-même, ses oreilles devinrent sourdes de peur. Elle attendu la fin dans un calme formidable. Soudainement, des mains l’empoignèrent et la dirigèrent en avant. En marchant dans un silence admirable, le cœur s’empourpra des sentiments déchirés, les yeux s’accumulèrent de larmes inexistantes. Ses pensées furent bombardées de questions inutiles et sans réponses. Son existence ne fut qu’un rien ? Se souviendra-t-elle de ses souvenirs ? Alla-t-elle se sacrifier pour une vie ? Alla-t-elle regretter sa vie ? Eut-elle d’autre choix ? Put-elle vivre comme les autres ? Voulut-elle ce destin ?

Rika était-elle qu’un simple pion dans cette histoire sans fin... ? Rika. Moi. Un simple pion de pacotille ?
*****


La tête lourde de souffrance, elle se redressa lentement en tenant son front avec la main gauche. Les cheveux en bataille, le regard vide de souvenirs, une voix résonna à son plus grand malheur.

As-tu fais un cauchemar ?

C’est toujours le même cauchemar... Ça se répète, encore et encore... Sans pouvoir connaître une fin à celui-ci...

Un cauchemar interminable.

...

Un souvenir oublier.

Encore ça ? Combien de fois vas-tu me sortir ces deux phrases ?

Jusqu’à ce que tu mettes un point final à cette histoire sans fin.

Ne compte pas sur moi de faire ça. Je n’ai pas que ça à faire !

Dommage, Rika. Tu n’as pas le choix, cette fois-ci.

Je n’ai jamais le choix de toute façon ! C’est mon destin, comme d’habitude !

Non, Rika. C’est notre destin, à nous deux.

Mon cher Akio, deviens-tu fou, le sais-tu ça ?

Suis-je fou ou pas ? Ce n’est pas la question, la vraie question est, qui de nous deux est le plus fou.

Akio... Arrête de faire le mystérieux, j’ai honte de toi, là.

Hein ? Moi, j’aime bien. Ça donne un peu plus de personnalité à mon personnage.

...

...

...

...

Rendors-toi, maintenant.

Oui, madame !


Après cette conversation incompréhensible, Rika se frappa sur ses deux joues avec ses deux mains et se laissa tomber violemment sur son lit, les pensées confuses de tout et de rien.
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