| | Fanfics et autres petits textes | |
| Auteur | Message |
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Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Fanfics et autres petits textes Sam 22 Mar - 6:29 | |
| Alors voilà, j'aime bien écrire dans mes temps libres et je vous présente donc quelques uns de mes textes. J'espère que vous aller apprécier! Seul (Point de vue de Oz Vessalius) - Spoiler:
As-tu déjà été seul?
Je ne parle pas d’une solitude provisoire, mais de la Solitude, la vraie. Si tu ne sais pas de quoi je parle, alors, tu es très chanceux! Sinon, tu fais partie, comme moi, des infortunés qui peuvent se vanter de la connaître.
La Solitude, c’est quand il n’y a plus rien à perdre à croire à aimer Et quand partout où tu tournes la tête, il n’y a que des inconnus.
C’est quand le silence est si fracassant qu’il faut faire du bruit pour ne pas devenir sourd. Quand les larmes sont si brûlantes qu’elles laissent des traces indistinctes sur le visage et qu’elles finissent par s’éteindre lorsqu’elles reconnaissent leur futilité Car n’est-ce pas vaniteux de se présenter, lorsqu’il n’y a personne pour nous regarder?
La Solitude, quand tu la connais, tu la vois partout. Elle erre dans l’ombre de la nuit, prête à se montrer au moindre signe de vulnérabilité. Elle discute avec tous ces gens que tu rencontres et auquel tu tentes de te mêler. Elle est juste là, derrière toi; oui, elle est vraiment partout
Et son parfum d’amertume te colle à la peau Sa saveur repose sur les lèvres de chacun de tes sourires Ses touchers sont comme empreints d’un venin Et son venin parcourt ton corps, cherchant la chaleur d’un cœur humain
Tu sais? il y a longtemps – ou pas tant que cela, j’ai réalisé… Que j’étais seul. Que mon existence n’avait pas de sens Quand on en prend conscience, la terreur finit par nous envahir
La Solitude, c’est quand il n’y a plus rien à être C’est quand il n’y a plus personne pour croire aux promesses pour aimer ceux qui – qui sait? – t’aiment peut-être un peu Et quand lorsque quelqu’un la connaît, un peu, lui aussi te demande :
« Où es-tu vraiment? »
Connaître et comprendre, une fanfic sur Gilbert et Oz - Spoiler:
Il y avait des instants où Gilbert apercevait dans le regard de son jeune maître une ombre qui ne devrait pas y être. Le moment passait comme il venait, comme la brise du matin ou le battement d’ailes d’un papillon. Tout aussi rapidement, le Oz qu’il connaissait refaisait surface.
Gilbert connaissait le blagueur. Le serviteur était la plupart du temps la victime des blagues, particulièrement celles qui requéraient la présence d’un félin. Mais Oz ne s’en prenait pas qu’à lui; dès qu’il le pouvait, il était parti quelque part pour y faire un trouble quelconque. Ses réussites se terminaient avec le plus beau rire que le serviteur avait entendu de toute sa vie tandis que ses échecs menaient à une moue qui cachait difficilement le sourire menaçant de s’afficher malgré tout.
Gilbert connaissait le noble. En public, Oz était le jeune homme parfait : charmant avec les hommes, charmeur avec les femmes, parfaitement éduqué, le digne descendant de la plus grande famille ducale. Parfois, le serviteur ne pouvait distinguer les sourires de politesse que le noble forçait sur ses lèvres des sourires sincères qu’il produisait en compagnie de sa famille. Il savait que son maître était un excellent comédien, mais cela voulait-il dire qu’il était lui aussi victime de ces mensonges non verbaux?
Gilbert connaissait l’étudiant. Quand le jeune maître s’enfermait pendant des heures dans la bibliothèque du manoir, son attention dérobée par le contenu du livre qu’il avait entre les mains, son esprit tant absorbé qu’il ne remarquait pas la chandelle presque complètement fondue ou l’heure du déjeuner, puis du dîner et enfin du souper qui filaient sans qu’il n’avale une bouchée. Le serviteur venait le ramener à la réalité avec une assiette remplie de nourriture, une lumière de rechange ou même une proposition d’arrêter d’étudier pour la journée. Or c’était les seuls instants où Oz ne souriait pas. Il était absolument sérieux, dévoué à la tâche qu’il s’était attribué. Rien ne pouvait le faire bouger de sa chaise sinon lui-même.
Gilbert connaissait le grand frère. Il suffisait qu’Ada soit dans les environs pour que Oz devienne l’aîné que tous les enfants aimeraient avoir. Le jeune maître inventait des aventures impossibles dans l’unique but de distraire la petite fille. Il pouvait utiliser son esprit vif pour penser à un mauvais tour qu’ils pourraient faire au personnel en l’espace de quelques secondes. Il était toujours là pour elle, souriant, réconfortant, tout ce qu’un grand frère devait être.
Gilbert connaissait le jeune maître. Celui qui ne donnait jamais de tâches trop difficiles aux personnes à son service. Celui qui avait fait de son serviteur son meilleur ami. Oz aimait le taquiner – le torturer – mais lorsque venait le temps de le défendre, il n’hésitait jamais à se mettre entre Gil et le danger. Et quand Gil avait peur ou était inquiet, il lui suffisait de jeter un regard vers son maître pour croiser les yeux joueurs, le sourire ensoleillé, l’expression complice de Oz pour être immédiatement réconforté. Gilbert se sentait souvent coupable de cette situation, car il devrait être celui qui protégeait et réconfortait son maître, pas l’inverse. Mais comment pourrait-il refuser de s’appuyer sur ce soutient indéfectible qu’était le jeune homme?
Oz était comme le Soleil. Il illuminait tout à des années lumières à la ronde d’un éclat qui apportait vie et bonne humeur. Il attirait les gens comme le Soleil attirait les planètes. C’était dans son sourire, dans son enthousiasme, dans chacun de ses gestes. C’était jusque dans ses yeux, deux émeraudes pâles qui renfermaient en elles autant de rayons de soleil qu’il y avait d’étoiles dans le ciel.
Et pourtant, parfois, Gilbert voyait une ombre. Elle ne faisait que passer brièvement, comme la Lune éclipse parfois le Soleil. C’était pourtant suffisant pour que le serviteur apprenne à connaître cette facette de son astre. Gilbert connaissait le garçon. Il était à la fois fort et extrêmement faible, souriant dans les épreuves comme dans les bonheurs. Il avait peur de ne pas être à la hauteur, mais surtout d’être seul au monde. Gil redoutait qu’il se sentait déjà seul au monde, malgré tous les gens autour de lui. Mais c’était surtout cette fragilité, cette terrible fragilité qui émanait du jeune maître lorsqu’il se croyait à l’abri de regards indiscrets… le serviteur avait peur qu’un jour sa seule raison de vivre soit brisée par le touché d’une plume.
Après tout, qui pouvait dire quand un Soleil allait mourir?
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| | | Arden K. Peterson
Vous commencez à me connaitre, nan? Messages : 2518 Date d'inscription : 14/05/2012 Age : 24 Localisation : Lol. Personnages préférés : Elliot et Léo Phrase du jour : Lol.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Lun 31 Mar - 23:36 | |
| J'ai lu que le premier texte, mais il était super beau ! Tu écris vraiment bien !! |
| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Jeu 24 Avr - 22:39 | |
| Aww, merci! Je viens juuuuuste de terminer une fic, qui est certainement l'une des plus longues de ma vie! Oui quatre pages c'est beaucoup pour moi.En gros ça se passe... je ne sais pas trop quand, Lady Shelly est décédée, Miss Sharon vient récemment d'obtenir Eques et Break est encore un peu dépressif (quoiqu'il l'est encore toujours un peu -.- ) - Spoiler:
À la fenêtre d'un des salons du manoir Rainsworth, une tête blanche fit soudainement apparition. Xerxes Break ouvrit la fenêtre et se faufila à l'intérieur comme un voleur, sucette en bouche.
-Ah, Miss Sharon! Vous voilà enfin! lança le Chapelier malgré le bonbon entre ses dents.
Un coup d'oeil dans la pièce à peine éclairée lui permit de voir que la demoiselle était assoupie à son bureau, un livre ouvert sous sa tête faisant office d'oreiller. Un sourire amusé se forma sur les lèvres de l'homme alors qu'il ferma sa porte improvisée. Ah, la jeunesse d'aujourd'hui! Ils allaient vieillir prématurément s'ils se fatiguaient tous de la sorte!
À pas de loup, Break alla remettre de l'huile dans les lampes éteintes. Jetant au passage le bâton de sa sucette qu'il avait croquée. Une fois qu'il arriva à la dernière lampe, celle du bureau, il distingua mieux les traits de la jeune femme endormie. Elle était mignonne comme cela, pensa-t-il en éloignant la flamme du visage paisible. Mignonne et innocente comme une enfant malgré son âge. Vraiment, c'était dommage que son contrat avec Eques ait interrompu sa croissance; elle aurait fait une femme splendide, à l'instar de sa mère. Les souvenirs de Lady Shelly firent monter un élan de nostalgie et d'affection dans le cœur de Break. Laisser errer son esprit à travers ses moments passés avec la duchesse avait tendance à le mettre dans un état de calme qu'il réussissait rarement à obtenir autrement. Ce n'était pas étonnant, supposa-t-il en se remémorant ses touchers, sa voix, ses expressions... c'était elle qui l'avait rendu humain à nouveau. Avec l'aide de Sharon et Reim, bien sûr! Mais c'était Lady Shelly qui avait su amadouer la bête blessée qu'il était devenu. Pour cela, il ne pouvait qu'être reconnaissant envers la femme. Le regard de Break s'adoucit un peu plus. Il ne savait pas pourquoi ces pensées l'assaillaient soudainement; c'était rare que la Lady vienne ainsi visiter son esprit... il ne se permettait pas souvent de regarder derrière lui. Mais pour cette fois, il la laisserait bercer son imaginaire.
Break sortit de ses pensées et remarqua un tremblement à peine perceptible chez la damoiselle Sharon. Il était vrai que le manoir pouvait devenir plutôt froid lorsque tombaient les premières neiges... Amusant comme les rôles pouvaient parfois s'inverser; Shelly s'était occupée de lui, c'était maintenant à son tour de veiller sur la fille de la duchesse. Il alla chercher la couverture qui reposait sur le canapé un peu plus loin. Oui, c'était réellement surprenant, l'effet qu'avaient les dames Rainsworth sur sa personne. Dans le silence qui régnait, aux côtés de la jeune femme endormie, Xerxes se sentait bien. Oserait-il dire en paix? Il savait que cet instant finirait pas s'éteindre comme tous les autres, aussi préféra-t-il cesser de tenter de tout rationaliser et profita simplement du moment présent. Les tourments habituels reviendraient bien assez tôt.
De retour auprès de Sharon, il déposa la couverture sur ses frêles épaules et retira délicatement le livre de sous sa tête. La mademoiselle pouvait avoir le sommeil lourd, heureusement pour son valet qui n'avait pas envie de subir ses foudres s'il la réveillait par malchance! Se faire réveiller ne l'énervait pas à proprement parler... mais la jeune brune se mettait à s'imaginer des scénarios à propos de Break et la gêne ainsi créée pouvait la faire réagir de façon... plutôt violente.
Mieux valait la laisser dormir. Vraiment.
La brunette assoupie bougea pour s'installer dans une position plus confortable. Maintenant qu'elle n'avait plus le bouquin comme oreiller, elle plaça sa tête sur ses avant-bras et soupira de contentement, un petit bruit qui n'échappa pas à Xerxes et qui le fit rire silencieusement dans sa longue manche. Assuré du confort de sa maîtresse – enfin, c'était relatif, Sharon serait sûrement courbaturée à son réveil mais, pour sa propre survie, Break n'allait pas tenter de la prendre dans ses bras pour aller la porter à son lit - il attrapa un signet et le plaça entre les pages du livre pour le fermer. Il s'arrêta dans son mouvement lorsqu'un mot sembla émerger du livre pour briser le calme béni qui l'habitait pratiquement jamais.
Sharon étudiait les Contractants Illégaux. Cela faisait évidemment partie de ses responsabilités en tant que Contractante d'Eques. Elle devait connaître l'histoire des criminels que Pandora pourchassait. Connaître ces immondes créatures qu'on pouvait à peine considérer comme humaines.
La page sur laquelle Sharon s'était endormie était celle de Kevin Regnard.
Break éclata presque de rire. Quelle coïncidence! Quelle aberration! Le monstre qui reposait entre les lignes de son bouquin était à côté d'elle, bien vivant, errant autour de sa forme endormie comme un fantôme du passé. Elle apprenait à craindre le Spectre aux Yeux Rouges sans réaliser qu'il était celui qu'elle considérait comme un grand frère. C'était une honteuse ironie qui sapait le moral de Break.
Le Chapelier savait que ses actions étaient impardonnables. Il avait pris la vie de nombreuses personnes toutes plus innocentes les unes que les autres et qu'avait-il obtenu en échange? Rien, sinon une victime de plus. Il n'avait pas droit au calme qui l'avait habité il n'y avait pas une minute de cela, ni à l'affection que pouvait lui apporter Sharon. Non, il méritait des souffrances pires que la mort.
Pourtant... Break ne pouvait s'empêcher de ressentir une certaine crainte à l'idée que Sharon lise son passé. Elle ne savait pas que c'était lui. Rien ne changerait dans leur amitié. Le dégoût qu'elle éprouverait en lisant ces quelques pages (ces centaines de morts, ce bain de sang) serait dirigé vers une entité inconnue. Tout ce qu'elle pourrait penser ou dire à son sujet serait mérité. Il devrait l'accepter, l'embrasser comme une expiation de plus. Pourtant... Il ne voulait pas qu'elle sache. Ou plutôt, il ne voulait pas savoir. Savoir quels termes elle utiliserait pour le décrire (non. Décrire Kevin, pas Xerxes. Mais où était la ligne?), quelles expressions prendrait son visage (horreur? Haine? Répulsion?), à quel moment elle s'arrêterait de parler par pur dégoût... Voilà. Break avait mal. Il empoigna le tissu de son chandail au niveau de son cœur (pas son cœur, lui chuchota une petite voix. Son sceau) et serra son poing comme si ça allait changer quelque chose. Le livre lui échappa des mains, tomba dans un bruit sourd sur le sol de bois. Son attention se tourna immédiatement vers Sharon, œil rouge grand ouvert de surprise. Il croisa le regard endormi de la jeune femme.
-Break...? -Miss Sharon! Je ne voulais pas vous réveiller.
Il lui sourit tandis qu'elle se frottait les yeux pour en retirer les dernières traces de sommeil. Elle ne semblait pas énervée par sa présence, ce qui réconforta au moins Xerxes sur un point : elle n'allait pas sortir son harisen en panique. Sharon lui rendit un sourire paresseux sans avoir eu la chance de remarquer le mal qui le tracassait. Il avait repris contenance beaucoup trop vite pour que l'esprit embrumé de la future duchesse n'enregistre sa posture courbée, la main à son cœur. La jeune femme se redressa dans sa chaise en s'entourant de la couverture qu'il avait mise sur ses épaules.
-Pourquoi ne pas vous retirer dans vos quartiers pour le reste de la nuit? Vos occupations peuvent attendre à demain.
Il se baissa pour ramasser le livre répugnant.
-Quelle heure est-il? -Seulement vingt heures, cependant vous me semblez exténuée.
Roman serré contre lui, Break s'avança vers Sharon sans que son fidèle sourire ne quitte ses traits. Il la dépassa pour se rendre à la bibliothèque, où il déposa le bouquin sous le regard attentif de sa jeune maîtresse. Qu'avait-elle remarqué? Trop de silence, pas assez de taquineries? Que voyait-elle chez cet homme qu'elle croyait si bien connaître?
-Je me sens encore capable d'étudier. Ce n'était qu'une petite sieste! Que fais-tu ici, d'ailleurs? -Moi? Ah, c'est vrai! Je venais me cacher, vous comprenez, je viens de remettre des dossiers à ce cher Reim et ils doivent être complétés pour demain matin... à la place de se mettre au boulot, il me poursuit inlassablement depuis près d'une heure!
Le Chapelier cacha ses lèvres de sa manche, mais laissa son œil exprimer le bonheur qu'il gagnait à tracasser le jeune employé de Pandora de la sorte.
-Ce pauvre Reim, tu vas l'épuiser! -Mais non, mais non, c'est un grand garçon! Ce n'est pas ma faute s'il préfère jouer à cache-cache au lieu de prendre ses responsabilités! -Tes responsabilités, Break. -Même différence~ -Enfin... pendant que tu es là, peux-tu me redonner mon livre et aller me chercher un thé? -Bien sûr, mais si je ne suis pas revenu dans la prochaine demi-heure, vous saurez que j'ai croisé le grand méchant Reim et qu'il m'est arrivé malheur! -Tu es impossible, s'esclaffa Sharon en prenant le livre qu'il lui tendait.
Break sortit du salon de son pas habituel et, dès que la porte fut fermée derrière lui, laissa tomber son sourire en s'adossant contre la porte. Il soupira, laissa passer une, deux, trois secondes, passa une main sur son visage et se redressa. Il fallait aller à la cuisine. Il fallait aussi se reprendre. Décidément, il était toujours aussi pathétique! Désirer les châtiments mais pas les conséquences, espérer changer tout en restant enchaîné au passé, essayer de comprendre ses émotions alors qu'il savait pertinemment que c'était peine perdue. Il se savait seulement comme le couloir qu'il parcourait : sombre, vide, hanté par des jeux d'ombre, fantômes silencieux. Avant même qu'il ne l'ait réalisé, Xerxes était de nouveau devant la porte du salon et frappait trois coups secs. Il n'attendit pas de réponse pour entrer tout en faisant attention à ne pas renverser le thé qu'il apportait. Sharon avait tendance à s'absorber dans sa lecture, aussi son serviteur n'hésita pas à s'avancer dans la pièce pour déposer le breuvage sur le bureau. Elle le remercia dans un marmonnement avant qu'il se retourne en direction de la porte. Sa main eut à peine le temps de toucher la poignée que la petite voix de Sharon l'appela.
-Break, est-ce que ça va?
Ah, elle était vraiment comme sa mère. Aussi perceptive et attentionnée. Il tourna sa tête pour qu'elle voie son sourire.
-Vous me percez à jour! Je crois ressentir les débuts d'un rhume, avec l'hiver qui arrive ce n'est pas étonnant! -Je t'avais pourtant dit de mettre un manteau ce matin... tu ne veux jamais m'écouter! -En effet! Et je ne pense pas changer de sitôt ~ -Break?
La voix de la mademoiselle passa d'amusée à fragile en l'espace d'un court mot. Break relâcha la poignée de porte et se retourna complètement vers la jeune femme pour lui exprimer son attention envers elle.
-Que penses-tu des Contractants Illégaux?
La discussion qu'il voulait éviter. Bien sûr. Il se renfrogna, son visage se transformant comme s'il venait de manger un de ses bonbons particulièrement acidulés (qu'il réservait aux gens qu'il n'appréciait pas, même s'il lui arrivait de se tromper de boîte de bonbons).
-Ce sont des monstres d'égoïsme et de perversion et vous ne devriez pas avoir à lire sur ces viles créatures. -Égoïsme? Tu crois qu'ils forment tous des pactes pour leur propre intérêt?
Le regard du Chapelier se durcit.
-Tous. Sans exception. Croyez-moi, n'essayez pas d'excuser leurs gestes. -Je n'essaie pas d'excuser quoi que ce soit! Simplement de comprendre comment des humains comme toi et moi peuvent en arriver à des actions si désespérées. Tu ne t'es jamais posé la question?
Que la damoiselle était cruelle! Que son innocence était calvaire! Même le sourire qu'il força sur ses lèvres sèches était douloureux.
-Jamais, Milady. Sur ce, je vous souhaite une agréable fin de soirée.
Avant que Sharon ait le temps de répondre, Break avait disparu.
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| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Mar 20 Mai - 22:35 | |
| Cette... histoire, est basée sur un rêve que j'ai fait la semaine dernière, et le contexte m'est resté en tête, et j'ai été malade comme un chien pendant toute la journée alors j'ai écris ceci. C'est une histoire "et si"... donc je m'excuse à l'avance pour le caractère des personnage qui sont totalement bâclés, surtout cette pauvre Sharon >.< - Tueur:
La visite à l'opéra ne s'était pas déroulée comme prévue; les révélations à propos de Break n'étaient certainement pas quelque chose qu'Oz, Gil et Alice s'attendaient à obtenir de cette rencontre. Reim et Sharon non plus, semblait-il. Au final, seul Oz s'était levé pour défendre le Chapelier. Le reste du groupe resta figé dans un silence choqué. La situation s'était ensuite détériorée. Le duc Barma n'avait pas révélé l'identité de Break à Pandora, comme il avait menacé de le faire, mais l'avouer au petit groupe entourant le Chapelier avait été suffisant pour lui pourrir la vie. Oz avait été surpris de la réaction de Gil; il ne savait pas vraiment ce qui lui était arrivé pendant ces dix dernières années, mais d'après ce qu'il avait entendu, le grand brun avait commencé à considérer Break comme son mentor. Maintenant, il le regardait comme s'il voyait un criminel de la pire espèce. Alice, cette merveilleuse Alice, ne comprenait pas pourquoi Gilbert avait soudainement changé de comportement avec le clown. Elle continuait à parler de l'homme à l'oeil rouge comme si son passé ne lui était d'aucune importance, ce qui était très sage de sa part, selon l'avis d'Oz. Il la remerciait dans ses pensées chaque jour qui s'écoulait pour rester la même, peu importe ce qu'ils entendaient. Ils n'avaient plus de nouvelles de la part de Reim. Il lui fallait certainement un peu de temps pour assimiler l'information qu'il venait de recevoir. Le plus surprenant vint en fait de Sharon. Elle demanda que Break soit enfermé dans les cachots du manoir jusqu'à nouvel ordre.
Après un commentaire de la part d'Alice (« Pourquoi ne pas adopter le sale clown? Avec sa propre chambre ici il arrêterait d'apparaître sous mon lit! »), Oz décida que l'idée n'était pas si mauvaise et requerra, au nom de la famille Vessalius, les services du serviteur des Rainsworth. Sa demande fut acceptée. Break arriva le lendemain avec une valise et un sourire ironique. « Que suis-je supposé dire? Merci? » « Non, ce serait bien trop effrayant venant de toi! » Break se remit rapidement à la recherche d'informations sur la Tragédie de Sablier, disparaissant parfois des semaines entières sans jamais expliquer à son retour ce qu'il avait fait. Il était le nouveau serviteur des Vessalius que de titre; Oz ne s'attendait pas à plus de sa part. Il appartenait aux Rainsworth, peu importe si ses maîtresses l'exilaient. Le jour où Oz reçu une lettre de la part de Sharon, il ne fut pas surpris de découvrir qu'elle n'adressa aucun mot à propos de Break. Comme s'il n'existait pas. Elle demandait simplement une rencontre avec Oz à propos d'un Contractant Illégal particulièrement coriace, qui sévissait sans que Pandora réussisse à l'attraper. Elle l'invitait au manoir Rainsworth le lendemain. Oz convoqua Break. « J'ai besoin d'un serviteur pour m'escorter. Je peux demander à Gil de revenir de sa visite chez les Nightray... » « Ce sera un plaisir pour moi de vous accompagner. » Leurs faux sourires se reflétèrent sur le visage de l'autre. Une nuit et un voyage en diligence plus tard, ils étaient devant le manoir Rainsworth. Une servante les approcha pour les mener à la salle où se tiendrait leur rencontre; Oz s'assit à la chaise de l'invité et Break resta debout derrière lui. Sharon entra. Son regard se posa une fraction de seconde sur le serviteur avant de se poser sur le jeune blond en le saluant. Elle s'assit sur la chaise en face de lui. « Où est messire Gilbert? » « En visite chez les Nightray. Son frère voulait le voir. » « Serait-ce impoli de vous demander de faire attendre votre serviteur dehors, messire Oz? » Oz entendit Break reculer d'un pas. Votre serviteur. Pas de nom. Un employé des Vessalius parmi tant d'autres. « Sharon... » « Miss Sharon a raison. Ma présence ici n'est pas... ce n'est pas acceptable. C'est ma faute. Je vous prie de m'excuser... » Break quitta la pièce sans regarder les deux autres, sans voir les larmes retenues dans les yeux de la jeune femme. Il ferma la porte derrière lui, s'adossa et glissa au sol, mains obstruant son visage. Il savait, et Oz aussi, que le rejet était une possibilité. C'était une chance qu'ils avaient pris, une option que le blond lui avait offert, sachant très bien qu'elle pourrait accueillir Break à bras ouverts comme le transpercer de sa lame la plus fine. Une lame qui avait pénétré son cœur avec adresse. « Xerx? » Il baissa ses mains pour se libérer de l'obscurité, vit la grand-mère de Sharon le regarder de haut et soupira. Son sourire était mort mais toujours présent sur ses lèvres, une dépouille abandonnée sur la scène de crime. « Lady Sheryl, ne vous en faites pas. J'allais justement retourner à la diligence... » Elle posa sa main ouverte sur la joue gauche de l'homme et la caressa en évitant de trop s'approcher de l'orbite vide. « Ne te torture pas. Tu as bien fait de venir aujourd'hui. » « N'avez-vous pas été informée de l'étendue de mes actions? » « Shelly et moi savions qui tu étais depuis ton arrivée. Cela nous a-t-il empêché de t'aimer? Tu n'es plus cet homme, Xerx. Sharon doit le comprendre, mais aussi comprendre pourquoi tu ne lui a jamais parlé de ton passé. Aies confiance en elle. C'est une femme Rainsworth. » La lady retira sa main du visage de Break et demanda à la femme qui poussait sa chaise de continuer leur chemin. Break posa sa main sur les vêtements qui recouvraient son Sceau et serra, froissant le tissu de sa veste et sa chemise. Ces mains qui avaient tenu une épée sanglante. Cet œil qui avait vu la mort. Ce corps qui avait respiré l'odeur des entrailles, pourchassé des victimes innocentes, étranglé, frappé, tué, tué, tué. « Je suis cet homme. » « Pas à l'endroit le plus important. » Juste au-dessous du Sceau maudit, il sentait son cœur. Et peut-être Lady Sheryl avait-elle raison, car il ne battait plus pour les Sinclair. Tant que ce serait le cas, Kevin Regnard resterait chose du passé; car ce cœur battait pour les Rainsworth et c'était Xerxes Break qui vivait pour eux.
Edit : Je viens de trouver une vieille histoire, que j'ai écrite directement après la sortie du chapitre où Gil tire sur Oz. C'est pour cela que dans cette fic, Gil décide de rejoindre les Baskerville... - Lapin Noir:
Oz se noyait. Il sombrait, s'enfonçait plus rapidement dans les profondeurs de la vérité. Il n'était, n'était rien. Son être n'était que néant, il ne pouvait rien réussir, rien devenir. Une chose si insignifiante, minuscule dans l'infini du monde. Alors il coulait dans sa propre conscience, pour enfin la perdre et oublier ce qu'il était. Peut-être, peut-être était-ce mieux ainsi? La Chain ne voulait pas avoir à blesser -tuer- comme avant, comme toujours... Le passé s'entrechoquait avec le présent, et ses poumons brûlaient, et Jack le regardait tomber, plus bas, plus bas, encore et encore et toujours plus profondément dans les ténèbres de son esprit... Jack souriait, toujours toujours toujours parce qu'il n'avait rien d'autre que ce qu'il était. Et Oz sombrait encore encore encore parce qu'il n'était rien d'autre que ce qu'il avait.
Mais la Chain inspira cria « Jack! »
Tout devint blanc.
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La faux tomba au sol avant de disparaître du monde réel. Le jeune toussota tout en cherchant son souffle, perdu dans les abîmes de sa conscience. Il fixa ses mains tremblantes avec stupéfaction. Oz avait réussi à repousser Jack. Pour l'instant. L'odeur métallique du sang le fit revenir à la réalité une bonne fois pour toutes. Ce n'était pas le moment de s'apitoyer sur son sort, de s'inventer de nouveaux cauchemars; Leo devait obtenir de soins au plus vite. Or, dès qu'il fit un pas dans la direction du garçon, un cliquetis résonna dans son dos, le faisant relever la tête. « Ne t'approche pas de mon maître. » Il connaissait cette voix depuis aussi longtemps qu'il se souvenait. Cependant, elle sonnait faux, comme si ce n'était pas la bonne personne qui l'utilisait. Oz se tourna juste à temps pour voir Gilbert passer près de lui. Il aurait pu tenter d'interrompre sa route. Il lui aurait suffi de tendre son bras et d'empoigner le tissu flottant autour de son meilleur ami. Un instant, sa main se leva dans la direction du jeune homme. Il savait qu'il n'avait plus le droit de s'accrocher à son compagnon. Gil le dépassa et s'accroupit à côté de Leo. La conscience embrumée par ce nouveau retournement de situation, le blond s'avança encore vers le duo. La main droite de Gilbert se rendit directement à la crosse de son fusil qu'il garda pourtant braqué vers le sol. « Je n'aime pas me répéter...! » Le brun prit le corps inerte de son bras libre sans lâcher des yeux le garçon qui avançait vers eux. Cette fois-ci, Oz ne pouvait déchiffrer les sentiments habitant le regard de son serviteur de toujours. C'était un mélange de haine et d'affection, de rébellion, de trahison et de culpabilité qui voulait tout et rien dire à la fois. Le fusil ne bougea pas, malgré la menace. Oz tendit à nouveau sa main vers le contractant agenouillé devant lui. Si Gil le tuait ici et maintenant, il ne lui en voudrait pas, il savait à présent qu'il méritait ce sort et bien plus encore pour les horreurs de son passé, Jack ne pourrait plus semer le chaos comme il le faisait depuis Sablier... En une fraction de seconde, Gil avait lâché son arme pour frapper la main qui s'approchait de lui. « Ne me touche pas! » Un éclair de confusion traversa les iris verts tandis le membre resta figé en l'air, là où il s'était arrêté après le coup. Toute expression cessa d'habiter les traits de l'adolescent, qui laissa lentement redescendre son bras le long de son corps. « Gil... » Il tenta de sourire, d'accepter ce rejet comme il l'avait déjà fait des années plus tôt. Ses lèvres ne voulaient pourtant plus communiquer les mensonges habituels. Le jeune passa une main sur son visage lorsqu'il réalisa qu'il n'avait plus de masque pour se protéger. « Je ne sais pas quoi dire... quoi faire... » Dans n'importe quelle autre situation, Oz aurait sut comment réagir. Il aurait pu rire, jouer l'innocent, utiliser la carte de l'insouciance. Toute sa vie, il avait incarné ce rôle en essayant de ne s'attacher à rien ni personne. Pour continuer à sourire dans la solitude. Mais, il y avait longtemps, Gilbert lui avait promis l'éternité. Une fois dans son existence, le blond avait espéré pouvoir croire en de telles paroles. Même Gil ne pouvait tenir cette promesse. « Je suis désolé. » Il y avait une finalité dans la voix du jeune adolescent, un abandon qui transforma l'expression du Contractant de Raven dans une vague de compréhension. Son regard doré s'emplit de grisaille. « Oz... » L'ombre d'un sourire passa sur les traits du blond. « Tu vas le tuer, n'est-ce pas? Jack. » Un gémissement traversa les lèvres du garçon que Gil tenait tout contre lui. Oz tenta à nouveau de placer sa main sur l'épaule de son compagnon de toujours; cette fois-ci, le mouvement lui fut permit. « Protèges ton maître, Gilbert Baskerville. Il meurt. » murmura doucement le blond à l'intention de son ami. Ses paroles eurent l'effet escompté. Gilbert se leva et invoqua Raven dans le but de se téléporter. Avant que le pouvoir ne s'active, il se tourna vers le jeune resté derrière lui. « Je tuerais celui qui m'a tout enlevé, mais pas celui qui m'a tout donné. » Il n'y avait pas besoin de plus d'explications. Les deux compagnons d'éternité brisée n'avaient besoin que d'un regard pour se comprendre. « Tu n'auras pas à attendre longtemps, Gil. » Et Gilbert disparut dans un nuage de plumes noires, emportant avec lui la réincarnation de Glen Baskerville. Oz jugea que c'était le moment propice pour abandonner son faux courage. Il tomba à genoux.
… Et quelque chose que j'ai écrit tout de suite après le chapitre 79 je crois? Enfin, lui où Gil décide de rester aux côtés d'Oz x) - Idiot:
Idiot. Gil était un idiot. Un stupide, incroyable, irrévocable idiot. Le plus grand des fous. Gil était un imbécile. Un idiot qui allait mourir. Un idiot qui avait tout et qui n’aurait plus rien. Gil. Gilbert. Gilbert Baskerville. Un idiot de compassion, de gentillesse. Une âme entière faite d’innocence – de stupidité. Un merveilleux ami. Le pire d’entre tous. Quelqu’un devait le lui dire. Idiot, idiot, tu n’es qu’un idiot! Mais le simple d’esprit ne comprendrait pas. Parce qu’il était idiot. Même si Oz le lui répétait sans cesse. Idiot, idiot, idiot! Même si Oz s’accrochait à son chandail, Tu n’es… vraiment… qu’un idiot! qu’il ne pouvait le regarder avec ses yeux embués, Gil se contentait de sourire.
Et, finalement, quelque chose de totalement débile que j'ai écrit après mon examen d'hier. J'ai essayé de n'écrire que des paroles pour voir quel effet ça donne ^^ - Danse:
-Vous savez que je suis une cause perdue. Pourquoi s'entêter? -Il suffit, Break. -Malgré tous vos précédents efforts, je ne sais toujours pas danser... -J'ai dit, il suffit. Place ta main ici... -Ici? -Oui, c'est cela... et tes pieds devraient être... comme ceci... -Oh? Avez-vous chaud, Miss? -Q-quoi? Non, de quoi parles-tu? -Votre visage s'est soudainement empourpré~ -Non, ce n'est pas- c'est l'éclairage! -L'éclairage. Bien sûr. -...Bref. C'est toi qui dois diriger, je commence de cette façon et tu... non, l'autre pied. -Est-ce mieux ainsi? -Oui. Tu connais le reste des pas, il suffit de s'accorder au rythme de son partenaire. -Je ne suis pas doué pour cela. -Je sais. Tu es un vieillard indépendant et obstiné. -Quelle horrible opinion avez-vous de moi? Vos mots me blessent! -Cesse d'essayer de gagner du temps. Je vais compter les temps... -Vraiment, je continue à dire que c'est une perte- -Un! deux, trois. Un... -Une perte de temps. Il n'est pas- -... deux, trois... -nécessaire pour moi d'apprendre- -Break! -Oui~? -Un peu de sérieux! Et d'ailleurs, un serviteur de la famille Rainsworth se doit de savoir danser. -À défaut de me répéter, je suis une cause perdue. -Tu ne te débrouillais pas si mal! Allons, recommençons. Un, deux, trois. Un, deux, trois, un, deux-aïe! -Toutes mes excuses! Êtes-vous blessée? -Non, tu m'as juste écrasé le pied. Tu allais trop vite! -Arrêtons pour aujourd'hui, je ne voudrais pas- -Je ne suis pas faite en porcelaine, Break, peu importe ce que tu sembles croire. -Vous êtes malgré tout dans le corps d'une jeune damoiselle. Mon poids pourrait... qu'y a-t-il de si amusant? -Tu n'es pas l'homme le plus costaud... Gil est plus lourd que toi. Plus grand, aussi. Évidemment, lui sait danser... -C'est une des rares choses qu'il sait faire! -Oh, est-ce un sujet sensible? Le bout de tes oreilles vient tout juste de tourner au rouge! -Miss, votre humour est des plus désopilants! Reprenons la pratique avant que je meure de rire. -D'accord! Un, deux, trois... il faut tourner de l'autre côté. Non, l'autre pied doit avancer en premier. J'ai dit l'autre pied! -Mais c'est l'autre pied! -Alors l'autre autre pied! -Ça ne fonctionnera pas, Miss. -Ne sois pas si pessimiste... Allons-y plus lentement. Essaies de suivre mes pas. Tu voies? Juste... comme... cela. -Miss Sharon, Xerxes Break! -Reim? Aïe, Break! Mes orteils! -Xerxes, vous venez de blesser Miss Sharon! -La faute à qui! Ça va, Miss? -Évidemment. Ce n'est rien. Que nous vaut cette visite, Reim? -Ah, oui. Lady Sheryl requiert la présence de Break à son bureau. -Quel dommage, nous allons devoir mettre fin à notre séance de danse! -Tu n'as pas l'air très déçu. -Mais je le suis, Miss! Maintenant, veuillez m'excuser... oh, et je vous remercie pour cette danse~
-... Il ne s'est toujours pas amélioré? -Non, mais je ne perd pas espoir. Vouliez-vous m'accompagner pour prendre le thé, Reim? -J'avais encore quelques dossiers à compléter avant la fin de la journée... -Je comprend... je prendrai le thé seule, alors. Toute seule... -... Vous passez trop de temps avec Xerxes. C'est d'accord, je vais vous accompagner. -Merveilleux!
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| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Sam 11 Oct - 23:13 | |
| Ouff, alors j'essaie de me remettre à l'écriture (et me mettre à la traduction en anglais), alors voilà un petit texte - qui a des fautes car je n'ai pas corrigé mon texte >.< - pour les amateurs d'angst parmi vous... à écouter avec la chanson Dark Paradise de préférence xD - Dark Paradise:
La Lady Sharon Rainsworth ne pouvait dire qu'elle avait eu une mauvaise existence. Tous ceux qu'elle avait rencontré sur sa route, ceux qu'elle avait aimé et qu'il l'avait aimé en retour, faisaient de ses jours perdus une histoire de dévotion et d'affection. Son dernier soupire résonna dans sa chambre, ses yeux se fermèrent; la dernière chose dont elle eut connaissance fut les pleurs des gens entourant son lit. Elle sombra dans d'interminables abysses.
Elle se réveilla dans un espace empli de lumières dorées. Ce n'était pas qu'elle pouvait les voir, non, mais elle ressentait les couleurs et la chaleur de ces entités d'énergie pure. Sharon réalisa que c'était cela, la mort : son âme se reposerait pendant un siècle, une lumière dorée parmi tant d'autres, jusqu'au jour où elle retournerait dans le monde des vivants... une nouvelle personne qui oublierait tout de ce qu'elle avait vécu, mais qui resterait ce qu'elle avait été. Son âme s'endormit, bercée par l'Abysse et ses lumières enchantées.
Une énergie qu'elle reconnut éveilla ses sens. Elle perçut près d'elle une lumière chaude et douce, réconfortante... quelque chose dans cette entité lui faisait penser à l'odeur du papier et de l'encre. Reim. Reim était venu acceuillir Sharon! Elle rayonna de bonheur à l'idée de retrouver son vieil ami, même s'ils n'avaient plus la même forme que dans le passé. Reim lui-même rayonnait d'un bonheur teinté de tristesse; si la Lady se trouvait avec lui, c'était parce qu'elle était morte, après tout. Cette rencontre éveilla aussi un sentiment qu'elle avait crut avoir oublié il y a des années de cela. L'espoir. Car si Reim avait réussi à se mouvoir dans l'Abysse, cela voulait dire qu'elle le pouvait elle aussi. Et qu'elle pouvait partir à la recherche d'autres êtres aimés. Rouge et blanc vinrent envahir ses pensées. Immédiatement, l'éclat de Reim se réduit et la tristesse remplaça totalement sa joie. Il s'éloigna de Sharon, l'empêchant de continuer à le ressentir. La Lady se posa alors la question : pourquoi Reim était-il seul? Il était supposé être avec... la douceur des bonbons et l'amertume du thé, un sentiment de protection et la chaleur brûlante d'une âme en feu. Reim était seul. Sharon fit son premier mouvement dans l'Abysse, dirigea la lumière de son esprit vers celle de son ami de toujours. Elle se sentit avancer reculer monter descendre – une sensation étrange pour une entitée née corporelle et devenu incorporelle, mais elle s'était rapprochée de Reim et c'est tout ce qui comptait. Elle le ressentait à nouveau, doux et réconfortant comme le miel. Elle voulait lui demander qui il avait rencontré, pourquoi il était seul, qu'est-ce qu'il avait vécu dans ce nouveau monde... mais sans mots pour l'assister, Sharon ne put que lui envoyer une vague de curiosité. Elle reçut de sa part un mélange d'amour et de défaite. Abandonne, Sharon. Reste avec moi. Sharon aurait voulu l'écouter, apprendre pourquoi Reim ressentait de telles choses, mais leur nouveau langage ne leur permettait pas de communiquer ainsi. Elle envoya une dernière vague d'amour à son ami avant de partir explorer le monde de lumières dorées.
Sharon errait, flottait, voguait dans les ténèbres illuminés d'âmes lumineuses. La première qu'elle reconnut fut celle de sa grand-mère : une image de plumes noires s'éveilla dans son esprit en passant près d'une lumière dorée et la sagesse de Sheryl l'enveloppa. Elle rencontra ensuite un amour sans fin, la délicatesse et la beauté des fleurs d'été personnifiés en Shelly Rainsworth. Sharon avoua qu'elle resta un moment près de cette lumière. Elle découvrit une odeur de viande brûlée, puis celle de la cigarette et des coups de feu; elle passa près de l'amour d'un père, de la douceur d'une âme pure, goûta le sang et le meurtre. Les années passèrent, son voyage s'éternisa. Sharon réalisa ce que Reim tentait de lui dire. Ce qu'il avait déjà compris. Ne deviens pas une âme errante pour trouver quelqu'un qui est déjà perdu.
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| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Sam 11 Oct - 23:58 | |
| Waw ton écriture est vraiment magnifique, j'adore ! *-* //SESENTMINABLETOUTACOUPS// J'adore ton style ! |
| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Dim 12 Oct - 0:23 | |
| Merci ^^ Et tu n'es pas minable du tout, ne dis pas ça! J'aime ce que tu écris! |
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| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Dim 12 Oct - 1:01 | |
| Merci ^^ Et cella avec Dark Paradise, avec la musique, c'est sublime ! *-* |
| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Mer 12 Nov - 2:09 | |
| J'aimerais te protéger de tout ce qui pourrait te blesser.
-Break? Qu'est-ce que tu fais sous la table? -Ah, Miss Sharon! Vous avez besoin de moi? -Messire Gilbert a trouvé un chat dans sa chambre, j'imagine que c'est toi qui l'a mis là? -Vous me donnez toujours de mauvaises intentions~ -C'est parce que je te connais... maintenant sors de sous cette table et vas t'excuser! -M'excuser? À Raven? Vous ne me connaissez pas si bien que... oh, est-ce votre éventail que je vois là...?
De moi, surtout.
-Xerxes Break! Reviens ici! -Break, Reim? -Miss Sharon, protégez-moi! Reim veut ma peau! -Ah! Ne m'attrape pas les épaules comme ça! Reim, que se passe-t-il? -Tout est de sa faute... Duc Barma va me tuer et ce sera ta faute! -Allons allons, n'exagérons pas la situation, tu as encore toute la nuit pour réécrire tes dossiers~ -Tu es insupportable!
Parfois, j'aimerais que tu m'oublies, que tu aimes quelqu'un d'autre-
-Xerx? -Oui, Miss? -Qu'est-ce que tu lis? -C'est... peu importe. Tu voulais quelque chose? -Mère est très malade cette fois-ci. Est-ce que tu penses que... -Lady Shelly est la femme la plus forte que j'ai rencontré. Elle se battra jusqu'à la fin. -Et si c'était ça, la fin? Non, ne ferme pas ton livre pour moi, je vais te laisser tranquille. -Ne sois pas stupide. Viens. -... Grand frère...
Pour qui les minutes ne sont pas comptées.
-Tu ne me quitteras pas comme ça, n'est-ce pas? -Sharon... -Je te connais. Tu voudras faire comme elle. Tu vas inventer une raison pour que je ne sois pas là quand tu vas mourir, tu ne prendras pas en compte ce que je /veux/, seulement ce que tu penses que je veux. -C'était pour nous protéger. -Elle est morte toute seule!
J'aimerais que tu adoptes un autre grand frère.
-Break? Qu'est-ce que tu fais encore sous la table? -Je vous apporte des informations sur un certain Contractant Illégal~ -Tu pourrais entrer par la porte, tu sais. -Ce serait moins amusant! Ah? Bien le bonjour, Reim! -Xerxes Break. Non, ne touches pas à mon gâteau! -Oups, trop tard! Parlons de ce Contractant Illégal maintenant si vous le voulez bien. -Il est si intéressant que cela? -Il faut savoir tout prendre en compte, Miss! De plus, le temps ne joue pas en notre faveur~
Un qui saura vivre à tes côtés.
-Le poids de Mad Hatter est trop lourd sur tes épaules. -Reim, ce n'est vraiment pas le moment. -Tu t'es évanoui plus souvent en un mois que tu l'as fait en dix ans! Et maintenant, tu craches du sang! -Merci, j'ai remarqué! -Qu'est-ce que ce sera ensuite? -Oh, la ferme! -... Combien de temps encore? -Quelques mois, j'imagine. -Sharon le sait?... Xerx, tu m'ignores? -Bien sûr qu'elle le sait.
J'aimerais vraiment, vraiment
- « Maître, dit Edgar en s'approchant du chevalier blessé. Vous ne devez pas vous lever. Mais Edwin se redressa à l'aide de son épée et lança : Combien de fois t'ai-je dit que nous sommes égaux? Appelle-moi Edwin! »... Je ne comprends pas l'intérêt de Messires Oz et Elliot. -Hé hé, c'est un roman de héros et de preux chevaliers, Miss~ -Leurs chevaliers sont idiots. -Tous les chevaliers sont idiots. -Même le mien? -Vous avez le plus idiot. -Peut-être...
Rester plus longtemps.
-Break? -Hm? -Nous arrivons au-dessus de Sablier. -Owl est étonnamment rapide. -Oui, c'est vrai... -Est-ce que tout va bien? -Tu... -Je? -Non, ce n'est rien.
Je ne veux pas mourir... !
-Break! -Moi qui voulais avoir... une fin grandiose et solitaire...!
À tout à l'heure? |
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| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Mer 12 Nov - 18:19 | |
| C'est trop triste et mignon,et super bien écrit *-*
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| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Mer 12 Nov - 18:42 | |
| Ça devrait être interdit d'écrire des choses aussi belles et aussi émouvantes T^T *vapleurerseuledansuncoin* Break, pourquoi nous as-tu quittéééé?! D'x
Ce que tu écris est vraiment superbe. Ce dernier texte est... Comment dire... J'ai même pas les mots :') En tous cas, bravo, vraiment magnifique~ |
| | | Messages : 800 Date d'inscription : 20/03/2014 Localisation : Là où il y a des gâteaux! Personnages préférés : Oz, Break, Lacie, Oswald, Echo Phrase du jour : J'espère qu'à la fin de leur histoire, l'espoir saura briller sur eux... comme le soleil de ces jours passés.
| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes Mer 12 Nov - 22:26 | |
| Merci pour ces gentils mots x) Je ne suis pas certaine de la dernière partie... il y a quelque chose que je n'aime pas dans le rythme du texte ^^" Mais bon, j'ai écrit cela en travaillant sur un travail scolaire alors ça aurait pu être pire? xD Prochaine étape : tenter de traduire... |
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| Sujet: Re: Fanfics et autres petits textes | |
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